Une nouvelle étape déterminante du projet de requalification a été franchie en février 2023 avec la désignation d’un aménageur : la SEMAVO. Son directeur, Eric Renckert, nous expose le rôle central de l’aménageur dans la poursuite de l’opération.
La Semavo, aménageur de la ZAC
À l’issue de la mise en concurrence organisée par Plaine Vallée, la SEMAVO (Société d’Economie Mixte Départementale pour l’Aménagement du Val d’Oise) a été désignée comme aménageur de la requalification du Val d’Ézanville.
À ce titre, elle veillera à prendre en compte l’ensemble des contraintes techniques présentes sur le site du Val d’Ezanville et garantir une programmation respectant les exigences de la collectivité.
L’aménageur sert de lien entre architectes, promoteur(s), collectivités, entreprises et organise ses actions en concertation avec les usagers du territoire. Des conditions nécessaires à la réalisation d’une zone d’activité mixte. La Semavo est animée par des principes d’agilité et de proximité avec les collectivités.
À travers une expertise de plus de 50 ans, elle a acquis un véritable savoir-faire et jouit d’une expérience avérée dans la réalisation d’opérations d’aménagement. Elle est aujourd’hui engagée dans le développement de six nouveaux parcs d’activités dans le département du Val d’Oise.
L’aménageur, un chef d’orchestre
Le travail de l’aménageur est d’assembler les compétences de différents acteurs au service de la réalisation d’un projet urbain
Dans ce rôle de coordination, l’aménageur mobilise des experts dans les domaines de l’aménagement : architectes-urbanistes, bureaux d’études, paysagistes, écologues, géomètres, notaires, juristes, avocats, … ainsi que les entreprises en charge de la réalisation des travaux.
« L’aménageur doit s’assurer que l’ensemble des prestataires et constructeurs participent à la qualité finale recherchée », souligne Eric Renckert.
Une démarche partenariale engagée
L’aménageur opère en étroite concertation avec les collectivités tout au long du processus. « Ce qui est important de relever, c’est le travail partenarial de ce projet. L’aménageur est un partenaire de la collectivité. Il travaille pour la collectivité et est à son écoute continue » insiste-t-il.
Un parc d’activité mais aussi un nouveau lieu de vie pour les habitants
Dans cette optique, la zone accueillera une programmation mixte, mêlant activités commerciales, services, loisirs, bureaux, artisanat et activités de production. Le cœur de parc marquera un point de rencontre pour l’ensemble des usagers, habitants, salariés et consommateurs.
Des engagements en faveur du développement durable
La requalification du Val d’Ézanville s’inscrit dans le respect des nouvelles exigences réglementaires. Le recyclage d’une friche préexistante répond effectivement aux objectifs de non-artificialisation des sols.
Le directeur de la SEMAVO le confirme, « le projet du Val d’Ézanville marque un engagement fort en matière de développement durable ». Cette promesse se manifeste par un impact environnemental du site maîtrisé, tant en matière d’imperméabilisation des sols, de circulation douce, d’infiltration et de gestion des eaux, de végétalisation du site, d’intégration paysagère que d’autonomie énergétique.
La SEMAVO impose aux constructeurs de s’inscrire dans le processus de labellisation “BiodiverCity”, qui évalue la performance des projets immobiliers prenant en compte la biodiversité (label BiodiverCity®).
Les prochaines échéances
Le projet franchira de nouvelles étapes cruciales de son développement dans les mois à venir. Les études de conception des espaces publics nécessaires à la consultation des promoteurs sont prévues d’ici la fin d’année. En parallèle, le CPAUPE (cahier de prescription architecturale, urbaine, paysagère et environnementale) sera élaboré de façon à transmettre aux opérateurs et à leur maîtrise d’œuvre les enjeux et ambitions du projet à respecter.
Enfin, 2023 marquera l’achèvement des démolitions des anciens bâtiments et le lancement de la consultation des promoteurs.